Janvier 2020 - Les TC2 participent au jeu d'entreprise Kee-shirt

Date publication : 
il y a 4 années
Formation(s) concernée(s) : 
Techniques de Commercialisation

Les deuxièmes années de TC se lancent dans la vente de tee-shirts

2020 ne déroge pas à cette tradition de début d’année : La nouvelle édition du Kee shirt game mobilise avec toujours autant de sérieux l’ensemble des étudiants et des enseignants du département Techniques de Commercialisation. 7 équipes se défient à qui trouvera les meilleures solutions pour se maintenir sur le marché si concurrentiel du tee-shirt.

Jean-Marie Izquierdo, le 09 janvier 2020

Pour la sixième édition du jeu d’entreprise Kee Shirt, les étudiants de Techniques de commercialisation (TC) ont fait comme leurs ainés. Ils ont appris à s’organiser, à s’écouter, à travailler ensemble pour gagner le défi de faire vivre leur entreprise sur une année civile. « Il faut faire attention à tout : à la concurrence, à la cohérence de nos choix, à la communication, aussi » explique Inès Ramirez, à la fois graphiste et chargée de communication pour « Le P’tit artiste » pour l’occasion.

Tous mobilisés au département TC

Depuis le lundi de la rentrée jusqu’au vendredi, date de leur assemblée générale, les étudiants de TC se sont mobilisés pour que leur projet tienne la route. Encadrés par les enseignants du département, c’est l’histoire de la vie de l’entreprise qu’ils apprennent à construire ensemble, se confrontant à la réalité de la création de leur start-up. Refroidis par leurs premiers échecs, ils se retournent généralement vers les « experts », les consultants en marketing (nombreux) et en comptabilité (très apprécié). Délaissant leurs premières fulgurances, ils apprennent à revoir, le plus souvent avec humilité, leurs choix parfois audacieux dans cette première « aventure entrepreunariale » comme le qualifie justement Euskasoa.

Cette activité met les potentiels futurs créateurs d’entreprise en conditions de simulation réelle. Tous doivent commercialiser des tee-shirts qu’ils se fournissent chers différents producteurs. Cet exercice permet à chacun de mesurer sa capacité à gérer un projet commercial. Dès le premier jour, ils sont leur propre entreprise. Chacun définit son propre siège social et son nom commercial. Il y a ainsi 7 équipes : « Le P’tit artiste », « Euskasoa », « Wildfife », « T-Earth », « Two comme toi », « Paoni », « MyTreeWear ». Les locaux sont aménagés pour servir de vitrine, en vue notamment de l’accueil des partenaires, des fournisseurs et des clients potentiels. Les outils de communication sont rapidement mis en place, sur les Réseaux sociaux (Instagram surtout) et des sites internet chiadés sont opérationnels en un temps record.

S’engager en vendant des tee-shirts ou s’engager à vendre des tee-shirts

Cette année encore, les positionnements sont très rationnels, souvent proches. Les cours d’intelligence économique et de veille concurrentielle ont dû marquer les esprits… Les marques sont toutes porteuses de messages : à l’exception de « Two comme toi » qui prône un engagement autour des valeurs familiales, et de « Le P’tit artiste » qui promeut des artistiques locaux, tous articulent leurs messages commerciaux autour de l’environnement. « MyTreeWear » reverse une partie de son chiffre d’affaire à Reforst’Action, « Paoni » à la WWF, « Euskasoa » à la Surfrider Foundation Europe, « T-Earth » à une œuvre caritative. « Wildlife » est plus originale car elle propose à ces clients de voter pour une ONG présélectionnée à travers les réseaux sociaux, explique Océane Lamare, la chargée de communication.

Pourtant, dans le succès de l’opération commerciale, ce sont plutôt les méthodes de gestion d’achat et de commercialisation qui font la différence. Le caractère éthique et biologique des tissus, en provenance d’Ouzbékistan ou du Pakistan, assuré par les labels ne suffit généralement pas à faire décoller l’activité de l’entreprise. Ainsi, tous ceux qui se lancent dans le tee-shirt bio, pour gagner vite de l’argent, apprennent à diversifier leurs gammes avec du non-bio, aux prix plus abordables sur l’ensemble des marchés accessibles. Capables de se remettre en question, ils recherchent surtout à maintenir l’activité durablement. Les différentes équipes assurent en priorité le modèle économique de l’entreprise avant d’épouser un discours commercial de circonstance. En cela, l’opération 2020 est un succès. « Même si l’on sait que c’est forcément un peu éloigné de la réalité, on comprend les limites. Ça nous apprend à faire nos choix, à savoir prendre des décisions, parfois compliquées mais qui peuvent être décisives » souligne Thibaut Lesca, directeur général d’Euskasoa.

Au-delà des multiples stratégies, le Kee-Shirt Game reste une expérience toujours aussi appréciée par les étudiants. Cette semaine intense leur permet d’apprendre à mieux se connaitre, à apprendre à s’organiser et à travailler ensemble. Le consultant en comptabilité de Compta Services Philippe Chatelin tout comme la consultante en marketing de Mark’inform s’accordent sur leur sérieux pour qualifier cette première édition de la décennie 2020.