TC2 : Le premier Kee shirt game virtuel en distanciel à Bayonne !

Date publication : 
il y a 3 années
Formation(s) concernée(s) : 
Techniques de Commercialisation

Les éditions du traditionnel Kee shirt game du département TC de l’IUT de Bayonne et du Pays basque se suivent et les étudiants ne s’en lassent pas. Evénement incontournable de la rentrée des étudiants de deuxième année du DUT Techniques de commercialisation, le Kee shirt game 2021 a encore tenu ses promesses. Malgré la fermeture de l’université, les étudiants ont encore fait preuve de créativité et de sérieux pour s’essayer à la création d’entreprise.

Jean-Marie Izquierdo, le 7 janvier 2021

Du 4 au 8 janvier, une année a passé. Une année comptable et humaine d’une entreprise s’est déroulée. L’espace d’une semaine, ou plutôt d’une année civile, les étudiants de Techniques de commercialisation (TC) ont lutté pour prendre le leadership d’un marché textile virtuel, celui des tee-shirts. Ce jeu de stratégies multiples leur a permis de créer leur entreprise, comme dans la vraie vie, essentiellement en revendant, sur le marché français, des tee-shirts « bio ». Au-delà de l’objet, c’est surtout l’histoire de la vie de l’entreprise qu’ils ont appris à construire ensemble. Dans un contexte nouveau, complètement virtuel et distancié, ils ont parcouru les affres de la réalité commerciale avec un enthousiasme et un sérieux sans faille.

Une édition insolite, en distanciel

Depuis 15 ans maintenant, les deuxièmes années de Techniques de commercialisation de l’IUT de Bayonne et du Pays basque débutent janvier en créant, virtuellement, leur entreprise. Dans une émulation collective foisonnante et toujours bon enfant, c’est l’occasion de mettre en pratique les différents enseignements qui leur sont donnés. Contexte sanitaire oblige, cette édition 2021 n’a pas permis aux 11 équipes, ou plutôt aux 11 entreprises, de se réunir autour d’une table pour échafauder des plans de communication, prévisionnels et autres stratégies de développement... Mis dans la peau d’entrepreneurs de start-up, ils ont joué le jeu, depuis chez eux mais avec enthousiasme, pour devenir les leaders sur leur marché. Même en distanciel, l’objectif est atteint, ils ont pu mesurer leur capacité à mener un projet commercial quasiment comme dans la vraie vie.

Réalistes, solidaires ou audacieux, les projets s’affrontent

Une fois de plus, le « bio » est le créneau de cette édition 2021. Les arguments sur la qualité du produit ne suffisent cependant pas. Ils le savent bien. Des identités locales ou plus internationales émergent. Quand Noa joue sur l’imaginaire des côtes maritimes atlantiques, Littoral se projette déjà sur l’ensemble des bords de mer du monde entier. Atlas Clothing partage la même ambition internationale avec des logos géolocalisés. L’entreprise est implantée localement, en France mais elle s’apprête déjà à conquérir le reste du monde grâce à son concept universel . Pour ces entreprises, plutôt réalistes, l’avenir se construit, pas à pas.

Parmi les concurrents, la majorité ont choisi de défendre des projets écologiques ou solidaires. Green Shirt soutient le reboisement de la forêt de Chiberta, Biocean Clothes reverse une partie de ses bénéfices à la Water family, Sporti’ Share finance une association sportive destinée aux enfants. Toutes ces entreprises ne cherchent donc pas qu’à vendre des tee-shirts. Du moins, elles s’affichent comme porteuses de messages politiques ou solidaires. « Il est urgent de lutter contre la déforestation. Il faut qu’on travaille tous à restaurer nos écosystèmes » explique Zoe Lavantes de Kotoia’s Tree, partenaire de Planète urgence. Le besoin de se différencier sur le marché est bien la clé. « On a envie de trouver les éléments qui nous différencient vis-à-vis de la concurrence tout en créant une marque et une image à laquelle on croit » développe Jon Labiscarre, dirigeant de la société A pas de loup. Et tout est bon pour se distinguer. Entreprenants, certains poussent très loin le concept. Roch commercialise des tee-shirts indestructibles pour les amoureux de randonnée. Intrépides, Yann Motillon et Alexandra Denis, cadres chez Green Leaf, défendent un tee-shirt garanti à vie ! Ne dit-on pas que la fortune sourit aux audacieux ?

A ce jeu, l’audace ne suffit cependant pas. Le succès de telle ou telle start-up se mesure aux résultats comptables. Cela fait partie de l’apprentissage de ces potentiels futurs commerciaux ou chefs d’entreprise. Etre créatif peut être le point de départ mais il faut ensuite à assurer une continuité à une bonne idée. Il n’en reste pas moins que les étudiants ont beaucoup appris sur les contraintes du commerce et, surtout, sur eux-mêmes. Bravo à eux d’avoir joué le jeu.

 

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