Le Jeu d’entreprise de Tech de Co ne connait pas la crise sanitaire

Date publication : 
il y a 2 années
Formation(s) concernée(s) : 
DUT Techniques de Commercialisation

C’est devenu une coutume en janvier, le département TC de l’IUT de Bayonne et du Pays basque organise le traditionnel jeu d’entreprise. Cette année encore, et malgré la situation sanitaire contraignante, le succès ne se dément pas. D’une voix unanime, les étudiants soulignent ce projet pédagogique comme un moyen exceptionnel de faire le lien entre les cours et la vie de l’entreprise.

Jean-Marie Izquierdo, le 06 janvier 2022

Depuis le lundi 3 janvier, 6 équipes (Astral, Eguzkia, Froggies, Gaia, Marie-Jeanne France, NOE) suivent la même règle : commercialiser des tee-shirts sur une année civile. L’espace d’une semaine, les étudiants de deuxième année deviennent des entrepreneurs de start-ups. Cette initiative pédagogique mais réaliste permet à chaque étudiant de mesurer sa capacité à participer à un projet commercial en équipe. Grâce aux cours dispensés durant toute la formation, ils peuvent répondre aux différentes contraintes de l’entreprise : définir une stratégie, recueillir de l’information, utiliser des tableurs Excel pour contrôler la comptabilité ou encore développer des relations presse… Bref, pour les étudiants, c’est une manière de coller à la vie de l’entreprise grâce à la formation suivie mais « en dehors » des cours.

« C’est très agréable de pouvoir appliquer ce que l’on apprend de manière théorique »

Confrontés à des contraintes d’entreprise, les étudiants découvrent avec joie ce à quoi peut leur servir la formation. Manolay Rangith, directeur général de Froggies mais surtout étudiant de TC dans la vie, reconnait avec enthousiasme que « c’est une super expérience. On arrive à voir à quoi servent les cours, par exemple, à quoi sert la comptabilité dont je ne suis personnellement pas très friand… On se rend compte que chaque cours est important ». Lalie Latchère, responsable de la communication chez Eguzkia partage cette opinion : « Ce jeu donne une vision d’ensemble de toutes les matières enseignées à l’IUT. Cela nous permet de faire le lien avec les différents enseignements alors que le reste du temps, on le voit surtout comme quelque chose de très théorique ». Maelys Le Meur, ici directrice de communication d’Astral, souligne la confiance engrangée grâce à cette expérience. « On se rend compte que l’on peut déjà faire beaucoup de choses. On est déjà très productifs et on peut faire des choses de plutôt bonne qualité ». « C’est très agréable de pouvoir appliquer ce que l’on apprend de manière théorique » déclare Ilona Saint-Macary de NOE. Cet avis est unanime et nombreux sont ceux qui expriment la satisfaction de travailler ensemble réunis. A défaut de cours de management, l’esprit collectif et la satisfaction de travailler ensemble l’emporte sur le reste. Même pour ceux qui travaillent à distance, COVID exige, c’est un événement plus que réjouissant.

Très réaliste, ce jeu de gestion d’entreprise permet aux étudiants de discerner leurs besoins de connaissance. Ils comprennent vite qu’ils ne peuvent pas se contenter de leurs intuitions pour gérer une entreprise. Certains, prudents, comme NOE, ont recueilli beaucoup d’information avant de se lancer. Pour d’autres équipes, on apprend de ses erreurs. Chez Gaia, Jade Cavailles et Hugo Darmon reconnaissent que l’achat d’études (veille concurrentielle, acceptabilité etc.) leur a permis de décoller sur le marché. Pour la marque Marie-Jeanne France, on parle volontiers « d’une stratégie intuitive qui s’est professionnalisée, en assistant à des conférences, en achetant des études de marché… ». Les meilleures équipes se détachent grâce à des stratégies commerciales élaborées sur des interprétations précises du marché. Surtout, pour l’ensemble des étudiants, c’est une expérience humaine rare et, pour Hugo Dumon, « supérieure à un travail dans l’entreprise » car, comme le souligne le directeur général de Froggies « chacun peut se concentrer sur son domaine de prédilection tout en participant aux décisions collégiales. C’est une super expérience, même si on n’arrive pas à être premier. Tout le monde est impliqué dans les décisions et c’est très exaltant ».